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MEDICINE & CHINESE TRADITIONAL MEDICINE
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In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got Italian UNIVERSITY DOCTORATE in Foreigner
and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -
Milano)
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Aux Etats-Unis, selon une étude parue il y a une quinzaine d’années, 32 000 grossesses seraient consécutives chaque année à un viol. Pour des femmes ayant par ailleurs des relations sexuelles librement consenties on conçoit que l’une des questions essentielles posées est de savoir si le père biologique de l’enfant à naître est le violeur ou le partenaire sexuel habituel. Pour ce faire la détermination prénatale de la paternité repose sur des examens invasifs comme la biopsie chorionique ou l’amniocentèse qui ne peuvent être pratiquées qu’après 10 à 15 semaines de gestation, c'est-à-dire après la date à laquelle, en moyenne, les victimes de viol font pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG).
Un test de paternité non invasif et réalisable plus précocement serait donc souhaitable dans ces cas. Or l’amplification des allèles fœtaux dans le sang maternel est perturbée par la présence d’ADN maternel libre dans ce milieu et par la dégradation de l’ADN fœtal dans le plasma maternel. Pour surmonter ces deux obstacles, une équipe américaine propose dans une lettre au New England Journal of Medicine une nouvelle méthode qu’elle a testée chez 30 femmes enceintes de 8 à 14 semaines en appariant le sang maternel à celui du père biologique de l’enfant puis à celui d’un d’homme non apparenté pris au hasard parmi 29 échantillons sanguins (l’expérimentation étant menée en aveugle).
Dans tous ces cas, un additif a d’abord été rajouté au sang maternel pour stabiliser les membranes cellulaires et limiter le relargage d’ADN maternel libre.
Sur ce prélèvement le polymorphisme d’un seul nucléotide (single-nucleotide polymorphisme, SNP) a été étudié en choisissant un SNP qualifié d’informatif dans la mesure où la mère et l’un des deux pères « potentiels » étaient tous deux homozygotes pour le même allèle (par exemple génotype AA) tandis que le second père potentiel était homozygote pour l’allèle alternatif (ici GG). Lorsque l’ADN fœtal avait dans cet exemple le génotype AA pour ce SNP, le fœtus ne pouvait pas être l’enfant du père potentiel GG puisqu’il aurait eu dans ce cas le génotype AG. Dans les 30 cas étudiés dans ce travail, la paternité des hommes non apparentés a pu être exclue correctement par cette technique, la possibilité que ce résultat soit dû au hasard étant inférieure à 1 sur 1 milliard.
On dispose donc ainsi d’une méthode qui pourrait permettre d’exclure de façon non invasive la paternité biologique d’un individu donné, ce qui est essentiel en cas de viol (encore faut-il disposer de l’ADN du violeur !).
Dr Nicolas Chabert
Guo X et coll. : A noninvasive test to determine paternity in pregnancy. N Engl J Med 2012; 366: 1743-45.