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PRO & SOCIETE |
Une décision française sur l'auto-test salivaire de dépistage du sida attendue dans les prochains mois
Publié le 02/08/2012 |
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Paris le
jeudi 2 août 2002. Interviewée hier sur France 2 dans l’émission matinale « Les 4 Vérités », la ministre de la Santé a réagi à la mise en vente libre sur le sol américain d’un test salivaire de
dépistage du sida. Si elle en appelle à la prudence, elle n’exclut pas que ce test puisse à terme être commercialisé en France.
Le « OraQuick », fabriqué par l’entreprise « OraSure Technologies », a été autorisé début juillet par la Food and Drug Administration américaine (FDA). Il sera mis en vente libre, sans aucune supervision médicale, à partir d'octobre dans plus de 30 000 points de distribution aux Etats-Unis. Le procédé employé est on ne peut plus simple : l’utilisateur collecte un échantillon de salive en frottant un tampon sur ses gencives et en le plaçant ensuite dans un récipient ad hoc. Le résultat est obtenu au bout de 20 à 40 minutes.
D’après un essai clinique mené par le fabricant, ce test permettrait de détecter avec succès une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans 92 % des cas, soit légèrement au-dessous du seuil de 95 % de sensibilité recommandé par la FDA. Dans un communiqué, la FDA précise qu’un résultat négatif n'est donc pas une garantie absolue de non-contamination, notamment si la personne testée a été infectée au cours des trois mois précédents.La spécificité du test est bien meilleure (99,98 %) puisqu'avec le « OraQuick », on ne compterait qu’un faux positif pour 5 000 résultats de tests individuels.
Les autorités américaines estiment que l’autorisation de mise sur le marché se justifie par la simplicité d’utilisation d'un test qui constitue un moyen efficace pour freiner le nombre des nouvelles infections. « Savoir si on est infecté ou non est un facteur important pour assurer le succès des efforts visant à empêcher la propagation du VIH », souligne à ce sujet le Dr Karen Midthun, directrice du centre d'évaluation biologique et de recherche de la FDA. L'agence juge que cet examen a le potentiel d'identifier un nombre important de séropositifs non diagnostiqués, surtout dans les groupes à risque qui ne se font que rarement tester. Mais le prix d’achat du « OraQuick », qui reste encore à déterminer, pourrait compliquer son accessibilité au plus grand nombre. Le prix de gros est actuellement de 17 dollars et les marges des distributeurs ne peuvent que de le faire augmenter.
Interrogée sur la possibilité de commercialiser le test en France, Marisol Touraine a émis (de façon attendue) plusieurs réserves. « Cela peut être un choc d’apprendre sa séropositivité seul chez soi » a expliqué la ministre, ajoutant que sa « volonté c'est que les malades puissent être accompagnés » lors du dépistage et « soignés ensuite » (un minimum !). Elle a précisé avoir demandé au Comité consultatif national d'éthique et au Conseil national du sida leur avis sur cette question et indiqué qu'une décision devrait être prise dans quelques mois. Actuellement on compterait en France près de 6700 nouvelles contaminations par an.
Amandine Ceccaldi