OPÉRA DE MONTE‐CARLO
RUSALKA - ANTONIN DVORAK

Vendredi 24 janvier 2014 – 20h (gala)
Dimanche 26 janvier 2014 – 15h
Mercredi 29 janvier 2014 – 20h
Vendredi 31 janvier 2014 – 20h (soirée Jeune public)
Première à l’Opéra de Monte‐Carlo
Conte lyrique en trois actes
Musique d’Antonin Dvorak (1841‐1904)
Livret de Jaroslav Kvapil d’après l’Undine du baron de La Motte Fouqué, La Petite Sirène de H. Ch. Andersen
et La Cloche engloutie de G. J. R. Hauptmann
Création : Théâtre national, Prague, 31 mars 1901
Nouvelle production, en coproduction avec le Staatstheater de Nuremberg
Direction musicale Lawrence Foster
Metteur en scène Dieter Kaegi
Décors et costumes Francis O'Connor
Lumières Olaf Lundt
Chef de choeur Stefano Visconti
Le Prince Maxim Aksenov
La Princesse étrangère Tatiana Pavlovskaïa
Rusalka Barbara Haveman
Vodnik, l’Ondin Alexei Tikhomirov
Jezibaba, la Sorcière Ewa Podles
Hajny, le Garde forestier, Valdis Jansons
Kuchtik, le Marmiton Julie Robard‐Genre
Lovec, le Chasseur Benoît Gunalons / Vincenzo Di Nocera
Première Nymphe des Bois Daphné Touchais
Deuxième Nymphe des Bois Marie Kalinine
Troisième Nymphe des Bois Mayram Sokolova
CHOEUR DE L’OPERA DE MONTE‐CARLO
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE‐CARLO
Dès sa création en mars 1901, Rusalka, le plus célèbre opéra d'Antonin Dvorak, est un succès. Mélange de
féerie, de folklore national et de mythologie, l’oeuvre offre au public du Théâtre national de Prague un reflet
poétique de ses aspirations nationalistes. Bien que quelques airs s’inspirent d’anciennes mélodies folkloriques
et que les harmonies typiques de la musique tchèque apparaissent par endroits, Rusalka est bien une oeuvre
originale, lyrique et chatoyante, à l’orchestration foisonnante. La partition de Dvorak révèle une musique
emprunte de magie et de sensualité, en parfaite adéquation avec les personnages et les circonstances
dramatiques. Le livret de Jaroslav Kvapil inspiré en grande partie de La Petite Sirène d'Andersen, met en scène
Rusalka, une fée de l'eau désirant se changer en femme pour l'amour d’un beau prince. Ce sentiment
impossible connaîtra un dénouement aussi dramatique qu’émouvant. Si l’invocation à la Lune de l’héroïne
connaît une immense célébrité auprès des amateurs d’art lyrique, l’ouvrage dans sa globalité a mis du temps à
s’imposer en dehors de l’Europe centrale. La France attendra 1982 pour voir la création de Rusalka (à l’Opéra
de Marseille). Le triomphe des représentations parisiennes en 2002 achèvera de convaincre de la beauté
envoûtante de la partition de Dvorak.