A l'occasion de l'ouverture des festivités du Carnaval de Nice
avec le patronage de la Chambre de Commerce Italienne et du Club Artistes Franco - Italien de Nice
NICE (France) – Monteoliveto Gallery a le plaisir d’annoncer l’exposition personnelle de AURORE LANTERI,
vernissage le 16 février à 18h.
« Il existe un caractère compliqué, car contradictoire, que l’on nomme le grotesque (…) quelque chose de grinçant et de désagréable, on ne sait jamais s’il faut en rire ou en
pleurer… Le grotesque finalement nous laisse seuls avec nos doutes, … il échappe aux codes, fait du lourd le léger et du léger le lourd… Il est démesuré, hors norme, inconvenant et
dionysiaque… » (Mémoire de fin d’études concert de mouches et de crevette)
SAMEDI 16 février à 18
NICE, GALLERIA MONTEOLIVETO, 5 RUE DU LYCEE
Diplômée à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (Haute Ecole des Arts du Rhin), Aurore Lanteri, née à Nice, classe 1986, un cursus artistique particulièrement intéressant
pour une si jeune artiste, Aurore Lanteri qui vit et poursuit son parcours artistique à Strasbourg, revient à Nice, sa ville d’origine avec Grotesques,
peintures et sculptures pour raconter un parcours dont le point de départ, un travail essentiellement pictural, glisse vers la sculpture qui s’impose “à la fois comme volonté de
compréhension et de maîtrise de la forme par une ouverture dans le champ de l’espace, et comme nouvelle approche de la polychromie, perçue non comme décors, mais comme caractère”.
L’exposition présente une série de peintures à la cire grand format centrées sur une approche nouvelle et décomplexée de la couleur. A côté des toiles sont exposées les “grosses têtes”, à
la fois identiques et singulières, tirées grâce à un même moule en élastomère, où le travail du matériau et de la polychromie donne à chacune son caractère propre … elle interroge l'humain
dans ce qu'il a d'étrange et d'insondable au regard de ses poses, de ses discours et de ses grimaces. Dans ses oeuvres on retrouve un travail matiériste qui fait penser aux sculptures de
Alberto Giacometti et un rappel aux formes larvaires hybrides de certains portraits ou autoportraits, énormes têtes difformes, errant dans un espace indéfini de Georg Baselitz. Complètent
l’exposition quelques aquarelles et des bas-reliefs travaillés en négatif.
Une exposition singulière et captivante qui ouvre le programme d'expositions 2013 de la galerie