Afrique du Sud : un marché et des règlements accueillants
Entre 2003 et 2011, les Etats-Unis sont les plus gros investisseurs en Afrique du Sud, en
nombre de projets d'IDE.© GEOATLAS - 2012
A elle seule, l'Afrique du Sud a attiré 16% des nouveaux projets d'IDE en Afrique entre 2003 et 2011. Les atouts du pays ? La taille de son marché domestique, composé de
plus de 50 millions d'habitants, et sa main d'œuvre qualifiée.
Le cadre réglementaire dont s'est doté l'Etat, propice au business, participe également à son attractivité. La Banque mondiale a d'ailleurs placé l'Afrique du Sud à la 35e position du
classement des pays dans lesquels il est le plus facile de faire des affaires en 2012. Du coup, d'ici 2017, les investissements directs étrangers dans le pays s'élèveront en moyenne
à 10 milliards de dollars par an et impulseront la création de 125 000 emplois, selon Ernst & Young.
L'or noir angolais continue d'attirer les capitaux étrangers
Entre 2003 et 2011, 83% des capitaux étrangers ont été investis dans le secteur du pétrole
et du gaz.© GEOATLAS - 2012
Entre 2003 et 2011, l'Angola a attiré 58 milliards de dollars et 5,5% de la totalité des nouveaux projets d'investissements directs étrangers (IDE) en Afrique, selon Ernst
& Young. La principale destination de ces capitaux ? Les réserves pétrolières dont regorge l'Etat, troisième producteur de pétrole du continent.
La communication, l'immobilier ou encore la construction sont, eux, les secteurs appelés à se développer au cours des cinq prochaines années. Mais la Chine n'a pas attendu pour investir dans
le pays. Peut-être même un peu trop, comme en témoigne l'édification de Nova Cidade de Kilamba, une ville fantôme construite dans le cadre d'un contrat pétrolier. D'ici 2017, les IDE représenteront pas moins de 10 milliards de dollars par an et seront à l'origine de
30 000 nouveaux emplois.
Les réserves naturelles du Ghana, un appât idéal pour les IDE
Entre 2003 et 2011, 21,9% des projets d'IDE au Ghana concernaient les services
financiers.© GEOATLAS - 2012
Entre 2003 et 2011, le Ghana a attiré pas moins de 178 nouveaux projets d'IDE. Si le pays suscite autant la convoitise des investisseurs, c'est principalement pour ses
abondantes réserves minérales, pétrolières et gazières. Avec l'Afrique du Sud et la Tanzanie, il fait notamment partie des 20 plus gros producteurs d'or au monde. Autre point fort, le
Ghana enregistre une progression de 6,6% de son PIB en 2010.
En revanche, cet Etat de l'Afrique occidentale accuse un certain retard en matière d'infrastructures. Malgré cela, les capitaux étrangers devraient continuer d'affluer. D'ici 2017, les
entrées d'IDE au Ghana atteindront en moyenne 5 milliards de dollars par an et favoriseront la création de 45 000 emplois, selon Ernst & Young.
La Zambie, un pays africain où il est facile de faire des affaires
En volume de projets d'IDE, l'Afrique du Sud est le principal investisseur en Zambie entre
2003 et 2011.© GEOATLAS - 2012
En 2010, la Zambie fait partie des économies africaines les plus dynamiques, avec un PIB en hausse de 7,6%. Une tendance appelée à se confirmer au cours des cinq prochaines années. Parmi
ses atouts, le pays peut compter sur une assise démocratique non négligeable lorsqu'il s'agit d'attirer les investisseurs étrangers.
Autre qualité : la facilité à faire des affaires, qui lui vaut d'être classée devant les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) par la Banque mondiale dans l'édition 2012 de son rapport
Doing Business. D'ici 2017, les entrées d'IDE en Zambie s'élèveront à 1,9 milliard de dollars par an en moyenne, selon Ernst & Young.
La RDC continue d'attirer les investisseurs avec ses ressources naturelles
Entre 2003 et 2011, 44,3% des projets d'IDE en RDC sont destinés au secteur des
métaux.© GEOATLAS - 2012
Très prisée pour ses réserves naturelles, notamment minérales et pétrolières, la République Démocratique du Congo (RDC) continue d'attirer les investisseurs étrangers. Avec la Zambie, elle se
positionne parmi les 20 plus grands producteurs de cuivre au monde. Autre point fort pour la RDC, son taux de croissance annuel : en 2010, le pays enregistre une augmentation de
7,2% de son PIB.
Entre 2003 et 2011, 44,3% des projets d'IDE dans le pays concernaient le secteur des métaux et 14,3% celui des services financiers. Sur la période, c'est l'Australie qui s'impose
comme le plus gros investisseur dans le pays. D'ici 2017, les entrées d'IDE en RDC atteindront 1,1 milliard de dollars par an en moyenne, selon Ernst & Young. Elles impulseront
la création de 13 000 nouveaux emplois.
L'Ouganda, nouveau gisement d'or noir
En volume de projets d'IDE, le Kenya s'impose comme le principal investisseur en
Ouganda entre 2003 et 2011.© GEOATLAS - 2012
Nul doute que les récentes découvertes de pétrole autour du lac Albert boosteront les entrées de capitaux étrangers en Ouganda à moyen terme. Déjà, entre 2003 et 2011,
cette nation d'Afrique de l'Est a attiré 17,4 milliards de dollars d'investissements directs étrangers (IDE). Et ce n'est pas terminé. D'ici 2017, les IDE dans le pays
s'élèveront en moyenne à 1,7 milliard de dollars par an.
D'après les prévisions d'Ernst & Young, le secteur tertiaire sera le principal bénéficiaire de ces investissements qui devraient concerner en priorité les services financiers et la
communication. Seules ombres au tableau : les faiblesses du réseau d'infrastructures et la petite taille du marché domestique. Situé dans la région des Grands Lacs, l'Etat recense moins
de 35 millions d'habitants.
Au Maroc, une multitude de secteurs stimulent les IDE
Entre 2003 et 2011, la France est le plus gros investisseur étranger au Maroc, en
nombre de projets d'IDE.© GEOATLAS - 2012
Au cours des cinq prochaines années, les entrées d'IDE au Maroc atteindront 5,5 milliards de dollars par an en moyenne et favoriseront la création de 75 000 nouveaux emplois. Il
faut dire que les capitaux étrangers n'ont cessé d'affluer dans ce pays du Maghreb depuis 2003. A lui seul, le Maroc a raflé 10,4% des nouveaux projets d'IDE en Afrique
entre 2003 et 2011.
Les ressources de pétrole dont regorge cette région de l'Afrique du Nord ne sont pas les seules à stimuler l'intérêt des investisseurs, également motivés par une main d'œuvre bien formée
et surtout bon marché. Mais les étrangers investissent aussi dans d'autres secteurs. Au total, l'immobilier, le pétrole, le gaz et le tourisme représentent 64% des IDE au Maroc
depuis 2003.