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MEDICINE & CHINESE TRADITIONAL MEDICINE
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In the past, he has been Captain aboard tanker ships . He got Italian UNIVERSITY DOCTORATE in
Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano - Italy) and 3 years UNIVERISTY DIPLOMA in Public Relations and Discipline Administration (ISTITUTO UNIVERSITARIO LINGUE MODERNE -
Milano)
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De nombreux travaux épidémiologiques soulignent l'intérêt de l'activité physique pour prévenir les maladies chroniques. Compte tenu de la forte prévalence de la sédentarité,
celle-ci pourrait désormais être l'un des principaux facteurs de risque de ces pathologies invalidantes et même des décès précoces.
Une équipe de chercheur vient de regrouper des données émanant du monde entier sur l'association entre "l'inactivité physique" (IP) et quatre des principales maladies chroniques non
infectieuses : coronaropathies, diabète de type 2, cancers du sein et du colon. Les recueils d'informations étant hétérogènes d'un pays à l'autre, les analyses ont été réalisées de façon «
conservative », minimisant ainsi les effets délétères potentiels de l'IP.
L'IP a été définie comme le non respect des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (1). Sa prévalence chez les cas (sujets qui seront malades ou qui décéderont pendant la période de suivi) était plus élevée que celle des populations sources (population dont les cas sont issus) : + 23 %, +22 %, +20 %, +5 %, respectivement pour le diabète, le cancer du colon, les coronaropathies et le cancer du sein.
Outre ces prévalences, les auteurs ont rassemblé les résultats d'études de cohortes et de méta analyses pour déterminer les risques relatifs de développer les quatre maladies chroniques
d'intérêt chez les non actifs par rapport aux sujets physiquement actifs. Ils ont alors pu calculer, au niveau de la population, la fraction attribuable à l'IP dans la survenue de ces quatre
pathologies. Ainsi au niveau mondial, l'IP serait responsable de 6 % des coronaropathies, 7 % des diabètes de type 2, 10 % des cancers du sein et 10 % des cancers du colon. Elle serait en cause
dans 9 % des décès prématurés.
Les auteurs ont également conclu que la « disparition » de l'IP augmenterait d'environ 0,7 ans l'espérance de vie au niveau mondiale. Ce chiffre parait faible ! Toutefois, il doit
être correctement interpréter : le gain attendu est d'autant plus important que l'on agit sur une population sédentaire dans laquelle il serait de une à plusieurs années.
Un autre calcul réalisé à partir de ces résultats montre qu'une simple réduction de 10 % de la prévalence de l'IP entraînerait une réduction de plus de 533 000 décès par an dans le
monde.
Au total, cette étude montre que la responsabilité de l'IP dans la survenue des maladies chroniques et des décès prématurés est du même ordre que celle des facteurs de risque
traditionnels modifiables, notamment le tabagisme. A l'évidence, cette étude présente d'importantes limites méthodologiques. Néanmoins, elle a le mérite de donner une représentation concrète
des bénéfices potentiels de la lutte contre l'IP au niveau des populations.
Dr Boris Hansel
Lee IM et coll. for the Lancet Physical Activity Series Working Group : Effect of physical inactivity on major non-communicable diseases worldwide: an analysis of burden of disease and life
expectancy. Lancet 2012 : 380 (9838) : 219-29.
(1) : http://whqlibdoc.who.int/publications/2010/9789241599979_eng.pdf