ROYAL MONACO MEDICINE WEB MAGAZINE
MEDICINE & CHINESE TRADITIONAL MEDICINE
Luigi Mattera is a certified by CERFPA (St. Laurent du Var-France) in HOMEOPATHY (biennale) & ZUO TUINA MASSAGE OF TRADITIONAL CHINESE MEDICINE - Online certificate from TEXAS CHIROPRACTIC COLLEGE (Pasadena-Texas 2007) in CHIROPRACTIC SPORTS & CHIROPRACTIC TREATMENT OF GOLF INJURIES.
In the past, has been Captain aboard tanker ships . He got University doctorate in Foreigner and Litterature Languages (IULM Milano
- Italy) and 3 years University Diploma in Public Relations and Discipline Administration (IULM Milano)
PRESENTS:
Alors qu’il semble a priori que la mise en place d’une prothèse du genou protège le patient des risques de chutes, une étude montrait récemment que ce n’est pas forcément le cas. Elle concluait en effet à une augmentation du risque de fracture de hanche dans l’année suivant une arthroplastie genou.
Une équipe européenne a voulu en savoir plus et utilisé une base de données hollandaise comme point de départ à une étude cas-contrôles. Au total 33 104 patients figuraient dans cette base dans l’intervalle de temps de l’étude (janvier 1991 à décembre 2002), et pendant cette période, 6 763 d’entre eux avaient été pris en charge pour une fracture de hanche. Chaque « cas » était apparié par âge, genre et situation géographique, à 4 « contrôles ».
Le constat paraît clair : il existe une augmentation de 54 % du risque de fracture de hanche pour les patients ayant eu une prothèse du genou (Odds Ratio : 1,54 ; Intervalle de confiance à 95% : 1,19 à 2,00). Le risque n’est pas le même selon l’âge des patients, et paradoxalement plus élevé pour les moins de 70 ans (2,76 ; 1,16 à 6,59) alors qu’aucune augmentation statistique ne peut être mise en évidence pour les patients de plus de 80 ans.
Le risque de fracture de hanche a tendance à être plus élevé dans les quelques années suivant la chirurgie, mais cette augmentation n’atteint pas la signification statistique. L’augmentation constatée au cours des dernières années des prescriptions d’antalgiques en période postopératoire ne modifie en rien les résultats.
Il s’agit donc de la deuxième étude montrant une augmentation du risque de fracture de hanche après une prothèse du genou. Selon les auteurs, il se pourrait que les patients, soudain soulagés de leurs douleurs, reprennent une activité trop rapidement après l’intervention, ce qui expliquerait en partie l’augmentation du risque chez les patients les plus jeunes, les plus actifs. Des douleurs, une ankylose ou une atrophie musculaire résiduelles pourraient être à l’origine des chutes.
Il convient d’évaluer soigneusement le risque de fracture de hanche chez les patients pour lesquels a été posée une indication de prothèse du genou et de mettre en place, le cas échéant, des mesures de prévention adaptées.
Dr Roseline Péluchon
Lalmohamed A et coll. : Knee Arthroplasty and Risk of Hip Fracture: A Population-Based, Case–Control Study. Calcif Tissue Int.,2011 ; publication avancée en ligne le 18 décembre. DOI 10.1007/s00223-011-9558-1