Pendant les années 30, les courses automobiles donnaient lieu à un mélange parfois difficile à comprendre entre le championnat pilotes et le championnat constructeurs.
Dans l’après guerre, la FIA décida d’organiser la course automobile d’une façon plus simple en créant un championnat «pilotes F1» et un championnat «constructeurs» (sport prototype). La F1 deviendrait proche d’une formule monotype avec un budget d’écuries raisonnable permettant aux jeunes pilotes de participer facilement aux courses, et le proto se trouverait être le terrain d’affrontement des constructeurs avec les pilotes de F1 au volant.
Financièrement et sportivement, la formule 1 connaîtrait alors un succès mondial et le championnat «constructeurs» le lustre de son passé.
Tout cela semblait évident aussi bien pour les pilotes que pour les constructeurs.
Comme vous le savez sans doute, tout cela s’est brutalement interrompu aux début des années 70 et l’exact contraire s’est produit.
Deux championnats dans la même formule et interdiction aux pilotes de F1 de conduire en proto sont la nouvelle norme.
Ce n’était donc qu’un rêve.
Jean-Pierre JARIER
Jean-Pierre JARIER